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Biocarburants : Avec Futurol, la France passe la seconde

arton3255-200.jpgPar William Bolle

Avec le projet « Futurol », la France entre de plain-pied dans la course aux biocarburants de seconde génération. D’un montant total de 74 millions d’euros, ce projet lancé par le pôle de compétitivité IAR doit aboutir à la mise en service en 2016 d’une raffinerie capable de produire chaque jour 500 000 litres de bioéthanol à partir de divers résidus agricoles, forestiers ou de déchets urbains végétaux.

Accusés de tous les maux, et notamment d’avoir amplifié la crise alimentaire mondiale, les biocarburants de première génération ne sont plus en odeur de sainteté. Alors que les eurodéputés revoient les objectifs de l’Union concernant leur développement, la France a décider de miser désormais sur les biocarburants de deuxième génération. Un important projet de R&D destiné à mettre au point des carburants à partir de végétaux qui n’entrent pas en compétition avec les cultures alimentaires a en effet été lancé hier. Il s’agit du programme « Futurol ».

Proposé par le pôle de compétitivité à vocation mondiale Industries et agro-ressources (IAR), Futurol est porté par le consortium Procethol 2G, qui regroupe 11 partenaires(1) scientifiques, industriels et financiers. Parmi eux, on compte notamment l’INRA, l’Office National des Forêts (ONF), l’Institut Français du Pétrole (IFP), ou les entreprises Total et Tereos.
Le montant global du projet s’élève à 74 millions d’euros sur huit ans (2008-2016), dont près de 30 millions d’euros apportés par Oseo.

Des matières premières diversifiées

Futurol doit mettre sur pied d’ici à 2016 la première raffinerie française capable de produire chaque jour 500 000 litres de bioéthanol à partir de résidus agricoles, forestiers ou de déchets urbains « verts ». C’est ce que l’on appelle la « biomasse lignocellulosique ». Or, la transformation en éthanol de celle-ci est un véritable défi scientifique, comme l’explique Marion Guillou, PDG de l’INRA, partenaire de Procethol 2G. « Aujourd’hui, quand on travaille sur la lignocellulose du bois ou des tiges de blé, toute la difficulté consiste à atteindre la cellulose, ce sucre que l’on essaye de transformer en éthanol. Il est en effet emprisonné dans un matériau rigide, la « lignine », qu’il est difficile de dégrader.  »
Les chercheurs de Procethol 2G vont donc devoir mettre au point des enzymes de dégradation de la lignine, mais aussi des procédés d’extraction de la cellulose, ainsi que des levures et différentes méthodes de fermentation de ce sucre en alcool. Les procédés mis au point dans les huit ans qui viennent devront permettre de produire, à un prix compétitif, un éthanol ayant les meilleures performances environnementales et énergétiques. []

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