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Le secteur des biotechnologies

Mardi 3 février 2009, Sup’biotech organise une conférence sur le secteur français des biotechnologies « L’envole des Biotechnologies françaises : aspects économiques, RH et formations ». (Inscrivez-vous)
Quel avenir pour les entreprises françaises de biotechnologie ? Quels besoins en ressources humaines ? Quelles technologies  développées ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans le rapport annuel des biotechnologies réalisé par France Biotech, l’association française des entreprises de biotechnologie et de leurs partenaires

Panorama des biotechnologies françaises
En France, 11% des entreprises conduisant une activité interne de Recherche et Développement (R&D) sont impliquées dans le domaine des biotechnologies.  2007  à été, à partir de la mi septembre, une année record en termes d’investissement dans les sociétés des sciences de la vie, avec un total de 625 millions d’euros investis, dont 489 millions d’euros levés par les entreprises sur le marché boursier et 126 millions d’euros levés auprès des investisseurs en capital-risque.
Cette embellie et ces bons résultats ne doivent cependant pas masquer l’écart persistant entre la France et ses voisins, sans oublier l’écart global Etats-Unis/Europe. Au classement  européen, la France se place au 3ème, voire au 4ème rang selon les indicateurs, avec 5 fois moins de sociétés cotées qu’au Royaume Uni et une capitalisation boursière totale 3 fois inférieure à celle des sociétés britanniques.
A noter que plusieurs entreprises nationales sont en bonne voie et ont montré tout le parti qu’elles pouvaient tirer d’une aide publique bien ciblée.
Par ailleurs, les moyens consacrés par l’Etat au secteur de la recherche augmenteront de manière à atteindre un montant cumulé de 19, 4 milliards d’euros supplémentaires jusqu’à 2010. Ces efforts doivent absolument se maintenir pour que l’industrie française des biotechnologies puisse rapidement atteindre sa phase de maturité et tenir son rôle moteur en Europe et au plan mondial.

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Les produits issus des biotechnologies
L’analyse des domaines d’applications dans lesquelles les entreprises françaises de biotechnologies exercent une activité confirme leur forte orientation en faveur des activités relatives à l’homme et à sa condition : santé humaine, alimentation et cosmétique.
En 2007, la répartition des domaines d’activité diffère cependant légèrement par rapport à celle de 2005. En effet, 54% des entreprises déclarent une activité relative à l’homme et à sa condition, alors qu’elles étaient 71% en 2005 et 59% et 2004. Plus précisément 40% des entreprises ont une activité en santé humaine, contre 57% en 2005, 10% dans celui de la santé animale, 10% dans les cosmétiques, 4% dans l’alimentation humaine, 2% dans l’alimentation animale et 8% d’entre elles produisent du matériel pour la recherche. Cette dernière composante de l’activité productive des entreprises de biotechnologie se contracte encore, de 9% en 2005 à 8% en 2006 après avoir connu une croissance importante en 2004, année durant laquelle 15% des entreprises déclaraient produire du matériel destiné à la recherche.
Par ailleurs, les domaines de l’alimentation animale, de la production végétale, et de l’environnement restent des domaines encore peu investis par les PME françaises.

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Les technologies développées dans les entreprises françaises
La convergence de multiples disciplines et technologies propres aux biotechnologies se reflète parfaitement dans la variété et l’hétérogénéité des disciplines et des technologies développées et utilisées par les entreprises françaises.
Les sociétés françaises de biotechnologie s’intéressent particulièrement aux techniques se rapportant aux domaines du génie moléculaire, de l’infectiologie et de l’immunité en général (vaccinologie, immunologie, bactériologie…), de la découverte de nouvelles molécules thérapeutiques, et l’ingénierie des protéines. Par contre, les biocapteurs, la biotechnologie végétale, les micro et nanosciences (à titre d’exemple) ne semblent que faiblement développés par les entreprises du vivant en France.

 Moyenne d’âge des entreprises françaises de biotechnologie
La pyramide des âges des entreprises de l’échantillon 2007 révèle que 25% des entreprises (32% en 2005) ont entre un et trois ans, ce qui pourrait traduire un fléchissement dans la création d’entreprises en France si cette contraction se poursuivait. 11% seulement des entreprises ont plus de dix ans (11% également en 2005). Une forte proportion d’entreprises a entre 6 et 9 ans, ces entreprises, nées dans l’engouement pour la création d’entreprise qui a suivi la Loi sur l’Innovation de 1999, ont aussi survécu à la période de récession financière entre 2001 et 2005. Il existe également une nouvelle génération d’entreprises en science de la vie : 5% ont été crées dans l’année et 32% ont entre 1 et 5 ans d’existence. Ce qui représente de l’ordre de 20 entreprises créées dans l’année et on peut estimer à une centaine d’entreprises de moins de 5 ans en France.
Le secteur français des biotechnologies est donc suffisamment dynamique pour permettre la croissance de ses entreprises, de la création à leur maturation, tout en renouvelant le nombre des nouveaux entrants.

 

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