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    SupBiotech La révolution verte : vers une croissance économique stable

La révolution verte : vers une croissance économique stable

energies.jpgPoussées par des règlementations contraignantes et des politiques volontaristes publiques et privées, les entreprises saisissent les opportunités de l’économie verte. Un pari prometteur à long terme, malgré la crise. Représentant un formidable levier de croissance, dopé par le Grenelle de l’environnement, le domaine écologique constitue un formidable gisement d’emplois.

Aujourd’hui, l’économie verte se retrouve partout : voitures électriques, biotechnologies, santé… On pourrait facilement la définir comme un accroissement de la production des activités économiques respectueuses de l’environnement.

La croissance verte : une réponse à la crise
L’économie verte représente la transposition tant attendue du combat écologique et du développement durable en modèles économiques. Elle est la première à apporter une réponse légitime et d’avenir à la crise financière, économique et sociale. Sans être suffisante ni exhaustive, elle demeure décisive. Selon les estimations du Boston Consulting Group (cabinet international de conseil en management et leader mondial du conseil en stratégie d’entreprise), 600.000 emplois devraient être créés d’ici à 2020 dans les nouveaux secteurs d’activités créés par le Grenelle de l’environnement et dans ceux reconvertis à la croissance verte : 392.000 dans le bâtiment, 249.000 dans les transports, 134.000 dans les énergies renouvelables et 22.000 dans la prévention des risques naturels et technologiques.

D’autres études, donnent des chiffres plus importants encore. L’Organisation internationale du travail, envisage ainsi d’ici 2020 jusqu’à 3,5 millions d’emplois créés dans le bâtiment par les techniques de construction liées au développement durable en Europe et aux Etats-Unis. Dans le même temps, au moins 20 millions d’emplois seraient créés partout dans le monde sur le secteur des énergies renouvelables. Les grands pays industrialisés investissent aussi massivement dans ces nouveaux emplois. Les Etats-Unis, par exemple, comptent créer 1,7 millions de nouveaux postes de travail, selon l’application de la loi dite« American Clean Energy and Security act », votée en  juin 2009.

Bien que la crise ait freiné les ardeurs, les éco-industries continuent à trouver de l’argent dans le solaire, l’éolien, le stockage de l’énergie, le traitement de l’eau ou les biomatériaux.

Qu’est-ce que c’est la croissance verte ?
Le principe de la croissance verte réside dans l’augmentation de la production économique tout en respectant l’environnement. Elle concerne aussi bien des secteurs économiques traditionnels ou déjà existants que des secteurs nouveaux : des voitures électriques à la biotechnologie en passant par l’énergie solaire à grande échelle… L’économie verte est capable d’ouvrir de nouveaux horizons en termes d’activité et en termes d’emploi.

La croissance verte permet aussi et surtout d’investir dans les nouveaux secteurs inexplorés et créer ainsi des « éco-activités », à savoir, des activités qui produisent des biens et services destinés à mesurer, prévenir, limiter ou corriger les dommages environnementaux à l’eau, à l’air, au sol et les problèmes relatifs aux déchets, aux bruits et aux écosystèmes. La filière est globale. Elle touche l’assainissement de l’eau, le recyclage des déchets, l’industrie de la biomasse, le solaire, l’éolien, la dépollution de l’air et des sols, le bruit, la captation du CO2, les biocarburants, l’énergie des vagues…

CHIFFRES CLÉS :

En général :

  • 600 000 emplois en moyenne sur une période de 12 ans (France): dans les nouveaux métiers et les secteurs reconvertis à la croissance verte
  • 20 millions sur le secteur des énergies renouvelables (monde)
  • 1,7 millions pour les USA

Par secteur :

  • Bâtiment [191 milliards d’euros] : 392 000 emplois en 2013
  • Transports [110 milliards d’euros] : 249 000 emplois en 2018

Energies renouvelables : 134 000 emplois en 2020

Un investissement de 110 milliards d’euros dont :

  • Fonds chaleur : 16 milliards d’€
  • Biomasse cogénération : 7 milliards d’€
  • Bois chauffage individuel : 10 milliards d’€
  • Pompes à chaleur individuelles : 10 milliards d’€
  • Solaire thermique : 15 milliards d’€
  • Photovoltaïque : 37 milliards d’€
  • Electricité hydraulique : 3 milliards d’€
  • Electricité éolienne : 12 milliards d’€

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SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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