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    SupBiotech Sup’Biotech participe à une compétition internationale de biologie synthétique

Sup’Biotech participe à une compétition internationale de biologie synthétique

Cette année encore, Sup’Biotech sera à l’iGEM, une des principales compétitions internationales de biologie synthétique. Pour cette édition 2013, Guillaume Mercy (Sup’Biotech promotion 2014) représentera l’école au sein de l’équipe Evry-iGEM.

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L’équipe Evry-iGEM 2013, de gauche à droite : Hafez El Sayyed, Louis Ujéda, Gabriel Guillocheau, Hippolyte Léger, Léni Le Goff, Baptiste Baudu, Guillaume Mercy, Florent Amiot, Emiel van der Kouwe, Audam Chhun, Pierre Parutto, William Rostain.

La biologie de synthèse pour remplacer la saignée

Après une belle réussite lors de l’édition 2012 – une qualification en finale mondiale, une médaille d’or européenne et deux prix d’excellence) – l’équipe iGEM de l’Institut de Biologie Systémique et Synthétique de Genopole (iSSB) participera de nouveau à la compétition. « J’ai effectué mon stage de quatrière année à l’iSSB, explique Guillaume Mercy. Depuis le début de l’année, au sein de l’institut, nous nous réunissons entre étudiants/stagiaires pour analyser, étudier et discuter de diverses publications scientifiques dans l’optique de participer à l’évènement. »

Après un week-end de brainstorming intense, l’équipe de neuf étudiants a décidé de se pencher sur l’hémochromatose et les thalassémies, des maladies qui conduisent l’organisme à absorber trop de fer, intoxiquant les patients. Pour limiter cette surabsorption, l’équipe d’Evry met au point une bactérie baptisée Iron coli, soit une version modifiée d’Escherichia coli. « L’objectif est que, lorsque du fer est ingéré par les personnes souffrant de ces maladies – généralement pendant les repas – la bactérie s’activerait, précise Guillaume Mercy. Un système de molécules entrerait alors en action, captant et complexant avec le fer, empêchant ainsi l’intestin de l’absorber. Les enseignements que j’ai reçu à Sup’Biotech m’ont été précieux lors de la conception même de la bactérie, de l’imagination du projet à son design final. Ce traitement viendrait en substitut à la seule méthode de régulation efficace existant actuellement, la saignée. »

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Un travail d’équipe

Mais les iGEM ne s’arrêtent pas à la simple modélisation d’une bactérie. Le concours comprend deux autres volets en plus de la biologie de synthèse : la modélisation bio-informatique et la bio-éthique. Les deux modélisateurs de l’équipe sont supervisés par Pierre Parutto (EPITA promotion 2013), qui était membre de l’équipe Evry-iGEM 2012 : « A partir de nos observations et de la littérature scientifique, ils modélisent notre bactérie et l’absorption de fer chez des patients sains et malades, afin de déterminer le nombre de bactéries nécessaires pour un traitement optimal », commente Guillaume Mercy.

Parallèlement à ces recherches, Louis Ujéda, un étudiant en philosophie de l’Université Paris-Descartes se penche sur les problématiques éthiques rapportées aux manipulations génétiques ainsi que sur ce qu’implique l’utilisation de médicaments issus du vivant. « En collaborant entre champs scientifiques, nous voulons établir la biologie de synthèse comme une discipline à part entière, conclue Guillaume Mercy. Il ne s’agit plus d’une sous-branche de la biologie mais bien d’un champ de la recherche avec ses protocoles et ses méthodes propres. C’est pourquoi l’année prochaine, en plus de ma dernière année à Sup’Biotech, je suivrai un Master 2 à l’iSSB, dans l’optique de poursuivre en thèse, pourquoi pas à Londres ou à Boston. »

Vous pouvez soutenir l’équipe Evry-iGEM et ses recherches ici. La phase de qualification européenne de l’iGEM 2013 se déroulera du 11 au 13 octobre à Lyon, à l’Institut National des Sciences Apliquées (INSA). La finale aura lieu du 1er au 4 novembre, au Massachusetts Institute of Technology, près de Boston (Etats-Unis).

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