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    SupBiotech Une équipe 100 % Sup’Biotech brille lors du challenge étudiant Boost my Op’ organisé par Air Liquide et Total

Une équipe 100 % Sup’Biotech brille lors du challenge étudiant Boost my Op’ organisé par Air Liquide et Total

Avec leur projet bio-inspiré Kamano, Kahina Aomar et Maryline Williams (Sup’Biotech promo 2019), deux étudiantes de 3e année, associées à Monika Wiśniewska et Bhavneet Singh, deux étudiants Internationaux de l’école, ont réussi à se hisser à la 3e place du podium du challenge étudiant Boost my Op’. Organisé par Air Liquide et Total, ce concours étudiant demandait à ses participants d’imaginer l’opérateur du futur à travers des solutions innovantes. Plus de 140 projets ont été présentés jusqu’à la grande finale, mise en place au mois de décembre 2016. Pour Sup’Biotech, Kahina revient sur ce challenge réussi.

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Kahina, Monika et Maryline

Qu’est-ce que Kamano ?
Notre projet se voulait comme un Shazam de l’industrie. Là où Shazam permet de retrouver le titre et l’interprète d’une chanson via le micro de son smartphone, Kamano a pour objectif de déceler les potentiels problèmes techniques des machines industrielles en « analysant » le bruit qu’elles font. L’idée était alors de pouvoir enregistrer l’ensemble des sons anormaux afin de constituer une base de données efficace. Quant à son nom, il vient tout simplement de l’association des premières lettres de nos trois prénoms à Marilyne, Monika et moi, Bhavneet ayant rejoint le projet par la suite.

D’où vous est venue cette idée ?
Quand les responsables des Sup’Biotech Innovative Projects nous ont parlé de ce concours, ils nous ont incités à développer un concept original et créatif alliant biomimétisme et ingénierie. Nous avons alors réfléchi à l’utilisation d’un des cinq sens, en l’occurrence l’ouïe. Au départ, nous comptions travailler sur un projet destiné justement à « couper » les sons, mais après avoir interrogé des travailleurs à proximité du campus de l’école, nous avons rapidement réalisé que le bruit ne les dérangeait pas plus que ça : ils s’y habituent ! Du coup, nous sommes partis dans une autre direction, celle consistant à utiliser les ondes sonores comme un outil, en s’inspirant de l’écholocation des chauves-souris et des dauphins.

Développer un projet dans le cadre d’un concours, ça permet de gagner encore davantage en motivation, non ?
Oui ! La concurrence nous pousse à nous dépasser, à donner le meilleur de nous-mêmes, à innover toujours plus… Surtout, le fait d’affronter des étudiants d’autres écoles nous motive aussi, pour porter haut et fort les couleurs de Sup’Biotech !

retour_supbiotech_concours_challenge_boost-my-op_projet_biomimetisme_podium_etudiants_air_liquide_total_2016_02.jpgAvant même d’atterrir sur le podium, Kameno avait déjà été sélectionné parmi plusieurs centaines d’autres projets pour la phase finale. C’était déjà une source de satisfaction ?
Oui, nous étions super contents et fiers d’arriver ne serait-ce qu’à cette phase du challenge. D’ailleurs, même si nous croyions dur comme fer en notre projet, nous avons été surpris à l’annonce de notre sélection ! Se frayer un chemin parmi 140 équipes, ce n’est pas rien.

Comment s’est déroulée la finale ?
Tout d’abord, les organisateurs nous ont transmis un emploi du temps concernant les deux mois précédant la finale. C’est ainsi que nous avons pu nous rendre sur le site d’Air Liquide et Total à Dunkerque, pour découvrir l’environnement dans lequel évoluent les opérateurs et voir comment mettre en place Kamano. Nous avons pu voir ce qui était possible à réaliser ou non, mais aussi imaginer des solutions à ajouter. Par exemple, pour constituer la base de sons sur un site énorme comme celui de Dunkerque, nous avons pensé à la possibilité d’utiliser un drone ou de placer des sondes à différents endroits stratégiques. Cette visite nous a également confortés dans notre projet car les opérateurs sur place nous ont confié être déjà très attentifs aux sons des machines. Nous avons ensuite pu travailler avec deux mentors, l’un d’Air Liquide, l’autre de Total, notamment pour nous préparer à pitcher le projet.

Le pitch, c’est quelque chose avec lequel tu étais déjà à l’aise ?
Je suis encore plus à l’aise aujourd’hui, grâce à cette expérience. Mais c’est vrai que Sup’Biotech nous demande souvent de nous exercer à faire des présentations. De ce fait, ce n’était pas un obstacle insurmontable !

Au final, ton équipe a réussi à décrocher la 3e place. Qu’est-ce que vous apporte cette belle position ?
De la joie, bien sûr ! Aussi, chaque membre de l’équipe s’est vu remettre un bon d’achat pour une Apple Watch. Enfin, nous avons cédé nos droits sur le projet à Air Liquide et Total pour une valeur de 500 euros que nous allons nous répartir.

Est-ce que cela t’a donné envie de participer à d’autres concours ?
Oui ! Pour tout dire, nous avons même pris les contacts de l’équipe de l’ESSEC arrivée à la 2e place pour, par la suite, constituer une équipe commune en vue d’un prochain challenge ! Ce genre de concours est l’occasion idéale d’étoffer son réseau. Pour ma part, j’ai pu rencontrer des personnes géniales issues d’écoles de commerce, de design, etc.

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