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    SupBiotech Le semestre international : « une expérience unique qui m’a permis de grandir et d’évoluer »

Le semestre international : « une expérience unique qui m’a permis de grandir et d’évoluer »

Chaque année, Sup’Biotech permet à ses étudiants intégrant le Cycle Ingénieur de partir étudier un semestre à l’étranger au sein de l’un de ses 65 partenaires académiques présents à travers le monde. Après le témoignage de Julie Six (promo 2020), passée par l’université de Monterey Bay située au cœur de la Californie, découvrez celui de Mathilde Semin (promo 2020), qui a séjourné en Finlande pour étudier à l’Université des Sciences Appliquées de Turku (TUAS).



Pourquoi as-tu choisi la Finlande comme destination de ton semestre international ?

Mathilde Semin : Depuis toujours, je suis attirée par les pays nordiques et plus particulièrement la Finlande et sa culture. Ce semestre à l’étranger fut donc avant tout l’occasion de pouvoir enfin voyager en Scandinavie et visiter cet endroit du monde où je souhaitais tant aller. Cette envie de découvrir cette région, je l’ai cultivée pendant longtemps en dévorant de nombreux livres, revues, etc. J’avais en tête ces photos d’aurores boréales, de paysages à couper le souffle… Je rêvais aussi de pouvoir me rendre en Laponie ou dans les pays voisins. De plus, la pratique du patinage et les rencontres sportives autour de ce sport m’ont également permis tout au long de mon adolescence de rencontrer certains des meilleurs patineurs… tous Finlandais ! Le fait d’avoir la possibilité de poursuivre le patinage dans l’un de ses pays majeurs m’a donc également confortée dans mon projet. Enfin, je souhaitais me confronter à une toute autre culture à travers ce semestre, expérimenter une autre façon de vivre. Toutes ces raisons m’ont poussée à saisir ma chance !

 

Sur place, tu faisais partie de l’Université des Sciences Appliquées de Turku. Comment la décrirais-tu ? 

Elle fait partie des plus grandes universités de Finlande et compte trois sites dans autant de villes : à Turku, Salo et Loimaa. Dans la ville de Turku où j’étais, l’université se divise en 5 campus : ICT-City (Joukahaisenkatu), Ruiskatu, Sepänkatu, l’Académie des arts (Linnankatu) et Lemminkäisenkatu. C’est sur ce dernier, qui accueille les thèmes de formations Arts Academy, Engineering & Business et Health & Well-being, que j’ai réalisé mon semestre à l’automne 2017.
Concernant l’enseignement à Turku, il est résolument différent de celui de Sup’Biotech. En effet, il se fait via le système Innopeda, une méthode d’apprentissage créée et développée par l’université se basant sur l’expérimentation et la mise en commun des connaissances des étudiants avec celles des entreprises. De nombreuses approches sont possibles pour réussir ce partage comme, par exemple, le déroulement de projets dans l’enceinte même des entreprises. Pour ces projets, les entreprises demandent alors directement de l’aide aux étudiants pour les mener à bien. Innopeda permet ainsi de lier l’enseignement, la recherche et le développement à la vie professionnelle. C’est d’ailleurs sur cette méthode que l’université a bâti son slogan : #ExcellenceInAction.



Quelles démarches as-tu faites avant de partir pour la Finlande ?

Une fois mise de côté la joie de partir dans le pays de mon choix, j’ai commencé à chercher un logement sur place en écumant les sites de logement pour comparer les loyers et la distance entre le centre-ville et l’université. Les loyers étant trop élevés, je me suis focalisée sur les logements étudiants proposés par l’université en nombre limité. J’ai ensuite réservé mes billets d’avion en me prévoyant une marge de quelques jours, le temps de m’adapter et de m’orienter dans cette nouvelle ville. J’ai également pris le soin de situer l’emplacement de l’université dans la ville en amont : je me suis renseignée sur le réseau de bus de Turku, sur les moyens de transport entre grandes villes, notamment la liaison Turku-Helsinki, et sur la possibilité d’achat d’un vélo. Enfin, pour les aspects administratifs, j’ai envoyé les documents nécessaires pour finaliser mon inscription via une plateforme en ligne relativement structurée et facile d’emploi.
Une particularité de l’université est « l’attribution » d’un tuteur à chaque étudiant étranger. Quelques semaines après la confirmation de mon inscription, j’ai été contactée par mon tuteur finlandais – l’une des particularités de l’université est « l’attribution » d’un tuteur à chaque étudiant étranger –, ce qui m’a permis de le questionner sur plusieurs aspects pratiques et de me rassurer sur mon départ. D’ailleurs, l’administration de l’université facilite aussi notre arrivée en créant des groupes Facebook mettant en relation tous les étudiants étrangers, ce qui permet d’établir quelques contacts avec d’autres étudiants avant d’être sur place.

 

Comment se sont déroulés tes premiers jours sur place ?

À mon arrivée fin août, mon tuteur est venu me chercher à l’aéroport. Il m’a aidée à m’installer et a donné des conseils pour passer un bon semestre. Les jours précédents l’intégration m’ont permis de visiter la ville, prendre les bus menant au centre-ville et à la fac, etc. Pendant ces quelques jours, j’ai pu rencontrer des étudiants grâce à un groupe WhatsApp créé pour l’occasion. Avec mon colocataire, un autre étudiant de Sup’Biotech, nous avons aussi appris à connaître nos voisins coréens, allemands, lituaniens… Le moment le plus marquant de ces premiers jours fût sûrement celui consacré aux premières courses ! Il a fallu s’adapter aux habitudes culinaires finlandaises et se confronter à la barrière de la langue !



Et ton intégration ?

Elle s’est déroulée en deux parties. Au sein de l’université, il y a d’abord eu la semaine d’intégration qui m’a permis de rencontrer des étudiants étrangers mais surtout ceux qui allaient suivre les mêmes cours que moi – une étudiant allemand, une étudiante coréenne, une autre polonaise et deux étudiants lituaniens – et avec qui j’allais passer une grande partie de mon temps. Si, dans un premier temps, la timidité a pris le dessus chez tout le monde, nous sommes finalement devenus un groupe relativement soudé. C’était d’autant plus important que nos horaires étaient différents des autres étudiants et que notre module de cours comprenait énormément de travail personnel. L’intégration parmi les autres étudiants internationaux s’est aussi faite par les soirées organisées dans les cuisines communes des immeubles.
Au sein de la ville, l’intégration s’est faite via les événements organisés par le bureau des élèves de l’université : l’ESN. Nous devions porter une « combinaison de soirée », chaque filière possédant une couleur de combinaison. En tant qu’étudiants étrangers, nous avions droit à une combinaison bleue que nous décorions de patchs, sorte d’écussons autocollants, que nous recevions au fil des soirées et des événements auxquels nous participions. Ces événements étaient en général organisés dans les boites de nuit ou les bars de la ville, ce qui nous a permis de rencontrer des finlandais et de nous faire connaître la ville sous un autre angle et dans un autre univers.

 

Quel cursus suivais-tu à Turku ?

À TUAS, j’évoluais au sein de la faculté de business, de génie chimique et de TIC. Dans la filière génie chimique, seulement deux modules étaient proposés aux étudiants étrangers ayant choisi la filière du génie chimique : l’un dédié aux nanotechnologies et l’autre à la chimie durable. C’est le premier qui a retenu mon attention. Il comprenait des cours sur les perspectives d’avenir, de business et d’affaires, des cours sur les produits, services et processus d’innovation issus des nanomatériaux, des cours sur l’affectation de groupe multidisciplinaire sur le thème de la nanotechnologie et encore d’autres sur les biomatériaux, le génie alimentaire et le projet d’innovation. Ce choix s’explique avant tout par mon attrait pour les domaines de l’agroalimentaire et de la santé : en partant sur ce module, je voyais ce semestre comme un bon moyen d’approfondir mon choix d’orientation. D’ailleurs, je n’ai pas regretté : le projet d’innovation et le cours de génie alimentaire m’ont donné l’occasion de me tourner davantage vers l’agroalimentaire et ainsi de me faire une idée concrète de ce domaine tandis que les cours de nanotechnologie et biomatériaux, plus orientés vers la santé et ses nouvelles technologies, m’ont aussi permis d’aller plus loin en la matière.



Comment se passaient les cours justement ?

En général, nous étions environ 25 étudiants par classe, et, en fonction du cours, entre 5 à 7 étudiants étrangers mélangés avec les étudiants finlandais. Les cours de biomatériaux et de génie Alimentaire ont duré 2 mois et demi : chaque semaine, nous avions des cours magistraux durant lesquels des petits travaux de groupes étaient réalisés afin d’assimiler parfaitement la notion enseignée en première partie. En Biomatériaux, nous avons eu deux oraux par groupe de trois portant sur l’étude d’un article scientifique et quatre travaux individuels que nous devions rendre sur la plateforme Optima de l’université. Cette matière s’est terminée par un examen de type QCM. Concernant le cours de génie alimentaire, nous n’avions ni oraux, ni devoir individuel à rendre mais un examen final écrit comprenant cinq questions rédactionnelles et un oral final de 35 minutes. Pour cet oral, notre groupe, uniquement formé d’étudiants étrangers, a abordé la fabrication du vin et de la bière.
Le cours de nanotechnologie s’est déroulé sur la totalité du semestre et a intégré le suivi continu d’un projet fil rouge. Ainsi, dès le début du semestre, nous avons été répartis en groupes de 6 ou 7 étudiants dans l’optique de choisir un sujet qui, en plus de nous passionner, devait mettre en avant une problématique à laquelle répondre par l’élaboration d’un produit (sur le plan business et technologique). Chaque semaine, une journée entière était réservée à cette matière, avec 4 h de cours le matin et l’après-midi libre pour permettre de travailler sur le développement du produit. Ce projet nous a permis d’aborder et de traiter les aspects liés au business, à l’anglais scientifique et aux nanotechnologies. Des devoirs individuels étaient à rendre toutes les semaines sur Optima et l’oral final de 25 minutes devait nous permettre de vendre notre produit aux entreprises intéressées.
Quant au projet innovant, il dura 2 mois. Pour ce cours, des entreprises sont venues présenter des projets qui nécessitaient l’intervention d’étudiants pour être réalisés. J’ai été séduite par un projet proposé par Nestlé consistant à rendre l’usine de Turku « plus verte » et donc plus écologique. C’est avec un groupe de 8 étudiants finlandais que j’ai travaillé sur sa réalisation en collaboration directe avec l’entreprise dans laquelle nous nous rendions toutes les semaines pour travailler et échanger. Ces nombreux travaux de groupes et devoirs écrits et oraux m’ont permis un important apprentissage personnel sur deux grands domaines et une pratique soutenue de l’anglais !

 

Qu’as-tu pensé de la ville ?

Turku est traversée par l’Aura ce qui lui confère un charme particulier, surtout en été. Quand je suis arrivée, les bateaux-restaurants présents sur le fleuve étaient encore ouverts et cela donnait une atmosphère très agréable. C’est une ville très vivante avec des nombreux bars, cafés ouverts toute la journée et certains tard dans la nuit. Et si elle très étendue – nous résidions en périphérie –, cela ne se ressent pas vraiment grâce aux nombreux bus permettant d’atteindre un point recherché en peu de temps. D’un point de vue culturel, de nombreux musées, un grand château ainsi que l’archipel en font aussi un endroit plein de surprises. Pendant mon séjour, j’ai toujours trouvé quelque chose à faire, un endroit à visiter. Je suis même sûre d’avoir loupé quelques musées ! Enfin, impossible de ne pas citer cette grande place qui se situe au centre de la ville, le Market Square. Autour, on peut trouver de nombreux commerces – dont deux centres commerciaux –, le marché couvert le plus vieux de Finlande et la cathédrale à quelques pas. En décembre, un marché de Noël s’y est tenu et cela a rendu la ville encore plus féerique grâce à la neige et l’ambiance festive.



As-tu voyagé pendant ton séjour ?

Oui ! On peut même dire que mon semestre a été rythmé par les voyages ! En effet, habitant dans la région des lacs, j’ai commencé par visiter ses îles et son archipel. La Finlande est aussi connue pour ses nombreux parcs nationaux. J’ai pu effectuer quelques randonnées, accompagnée de mon tuteur, dans le parc national de Kurjenrahka ainsi que celui de Soikeroinen. J’ai également programmé un séjour de 3 jours à Stockholm, en voyageant de nuit par bateau au départ de Turku. La capitale de la Suède est une ville qui s’étend sur 14 îles avec une multitude de ponts : elle est très étonnante !
À la fin de mon semestre, j’ai enfin pu partir une semaine en Laponie. Au programme : des randonnées nocturnes pour voir les aurores boréales, une balade en chiens de traîneaux, la visite d’un élevage de rennes, l’apprentissage de la survie dans le froid polaire du Grand Nord ainsi que la rencontre d’une tribu Sàmi ! J’ai aussi pu partir une journée dans la ville de Bugøynes en Norvège pour profiter d’un saut dans l’océan arctique après un sauna et en connaître davantage sur la pêche des King Crabs, ces crabes géants pêchés exclusivement dans cette ville. Enfin, je suis aussi allée à Helsinki plusieurs fois ainsi qu’à Espoo, Tampere ou encore Naantali.

 

Quelle serait ta conclusion sur ton semestre ?

Ce semestre fût pour moi une expérience unique qui m’a permis de grandir et d’évoluer. J’ai ainsi pu gagner confiance en moi et avoir une autre vision sur le monde. J’ai su apprendre à gérer seule des problèmes du quotidien. L’ouverture d’esprit m’a aussi permis d’apprendre et de côtoyer une histoire et la culture finlandaise, qui même si elle semble proche de la culture française parce qu’européenne, reste nouvelle et parfois déroutante, comme avec la tribu Sàmi ! J’ai aussi eu l’occasion d’agrandir mon champ de connaissance et d’expériences professionnelles.


À propos

SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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