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    SupBiotech Le semestre international : « Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de toucher un guépard ! »

Le semestre international : « Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de toucher un guépard ! »

Chaque année, Sup’Biotech permet à ses étudiants intégrant le Cycle Ingénieur de partir étudier un semestre à l’étranger au sein de l’un de ses 65 partenaires académiques présents à travers le monde. Une vraie opportunité de vivre des expériences uniques comme le confie Antoine Retho (promo 2020), un grand passionné de nature ayant profité de ce séjour pour explorer l’Afrique du Sud.


Antoine et deux amis


Pourquoi avoir choisi comme destination l’Afrique du Sud ?
Antoine Retho :
Ma première volonté était de partir dans un pays anglophone. Par la suite, mon choix s’est orienté vers l’Afrique du Sud pour une raison plus personnelle. En effet, je suis passionné depuis ma jeunesse par le monde animalier et en particulier les grands mammifères d’Afrique ! Je savais qu’en allant là-bas, j’allais pouvoir découvrir un pays de grands espaces pas encore urbanisés par l’homme et dédiés à ces animaux. Je voulais profiter de ce semestre pour en savoir plus sur la culture du pays, sa faune et sa flore.

 

Sur place, tu étudiais à la Nelson Mandela Metropolitan University (NMMU). Comment la décrirais-tu ?
Il s’agit d’une immense université constituée de sept campus, dont six à Port-Elizabeth – là où j’étais – et un à George. Le campus principal est celui de South Campus, situé dans le quartier Summerstrand de Port-Elizabeth. Elle accueille chaque année près de 27 000 étudiants dont 3 000 étudiants internationaux provenant aussi bien d’Afrique que d’autres pays du monde – les États-Unis, Allemagne, France, Suède, Chine, etc.



Quelles démarches ont été nécessaires pour ton inscription ?
Une fois sélectionné par Sup’Biotech pour cette destination, j’ai entrepris les démarches administratives pour obtenir mon passeport. J’ai ensuite effectué une démarche auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris afin d’obtenir un permis étudiant. Pour cela, il a fallu réunir un certain nombre de documents comme une radio des poumons, un justificatif d’assurance maladie, une preuve d’hébergement et un extrait de mon casier judiciaire préalablement traduit en anglais. Pour finir, j’ai effectué la demande auprès de la préfecture d’un permis international.

 

Où étais-tu logé ?
Une fois accepté par l’université, celle-ci propose des logements dans deux hôtels ou dans une résidence privée situés sur la côte de Port-Elizabeth à environ 15 min de l’université. Pour ma part, j’ai préféré opter pour la première option afin de côtoyer plus facilement les autres étudiants internationaux. Cela m’a donné raison : tous les étudiants étaient regroupés dans une seule aile de mon hôtel ce qui a permis de rapidement faire connaissance. Doté d’une piscine et situé en bord de mer, l’hôtel présentait aussi l’avantage de disposer d’une cuisine commune pour les étudiants, ce qui a naturellement participé au fait de faire de nouvelles rencontres. Ainsi, nous nous retrouvions tous là-bas à l’heure des repas pour manger et discuter de nos journées. Nous partagions également des moments très conviviaux lors d’apéritifs, de soirées post-dînatoires ou lors de nombreuses sorties au restaurant et voyages pendant les weekends prolongés. Nous avons pu aussi nous entraider dans l’apprentissage des différentes matières et lors des révisions des partiels.



Comment s’est déroulée ton intégration ?
Très bien ! Je suis arrivé en Afrique du Sud une semaine avant le début des cours et j’en ai profité pour voyager afin de découvrir le pays et sa culture. Une fois arrivé à Port-Elizabeth, j’ai pu prendre part au weekend d’intégration proposé par l’université dans le parc de Tsitsikama, avec des activités de groupes organisées autour de l’accrobranche, de la randonnée et de feux de camp, puis à la semaine d’intégration consacrée à la découverte du campus et la reconnaissance des lieux de cours. Dans l’hôtel aussi, tout était fait pour nous aider à prendre nos repères rapidement, avec de nombreux apéritifs et barbecues proposés afin de créer des liens avec les nombreux étudiants présents.


Qu’as-tu pensé des cours ?
Dans le cadre du semestre international, chaque étudiant a la possibilité de sélectionner ses cours en amont. J’en avais choisi six en fonction de mes passions et de ma volonté de travailler plus tard dans le domaine de la biologie : « Animal patter in time and space », « Anatomy », « Team Sports », « Nervous, Digestive and Urinary systems (biology) », « Psychopathology » et « Mathematics special ». Le cours d’Animal Pattern in Time and Space est une nouvelle matière pas encore enseignée en France : il s’agit d’un cours de zoologie parlant de la répartition des espèces sur la surface du globe. Et ne sachant pas encore si je souhaite travailler dans la biologie au sein de l’industrie ou en hôpital, j’ai choisi le cours de Psychopathology afin d’en apprendre plus sur le rôle du patient.
Au sein de la NMMU, la majorité des cours a lieu le matin au sein du campus le plus proche de l’hôtel, South Campus. Certains se déroulent en amphithéâtre – les maths, l’anatomie, la psychopathologie et le cours de zoologie – et d’autres en salle – le cours sur les systèmes nerveux, digestif et urinaire. Evidemment, les cours de sports d’équipe se déroulent en extérieur. J’ai particulièrement apprécié le fait d’avoir des cours associant cours magistraux et travaux dirigés, comme les cours de zoologie et de biologie, et de pouvoir retrouver l’ensemble des cours sur une plateforme mise en ligne par l’université.



As-tu apprécié la vie à Port-Elizabeth ?
Beaucoup ! Port-Elizabeth est très dynamique : elle possède une belle plage qui longe l’ensemble de la ville et permet de nombreuses activités nautiques comme la pêche, le surf ou la plongée. On y trouve aussi de nombreux restaurants, hôtels et bar pour faire des rencontres et goûter la cuisine locale. Un autre atout de la ville, ce sont ses transports : en plus d’être très bien desservie grâce à ses bus et taxis locaux, Port-Elizabeth est l’une des rares villes d’Afrique du sud où l’entreprise Uber est présente. L’aéroport est également idéalement situé à proximité de l’université, ce qui permet de partir en voyage à travers tout le pays facilement. Pour autant, il faut tout de même rester prudent sur place car les vols y sont fréquents, notamment dans les supermarchés. Il faut également se déplacer en groupe et éviter de se déplacer à pied une fois la nuit tombée.  Le centre-ville est également déconseillé car dangereux pour la population blanche et étrangère à qui il est plutôt recommandé de rester sur le bord de mer.

 

En parlant de voyage, quels autres coins d’Afrique du Sud as-tu pu visiter durant ton séjour ?
Mon premier voyage s’est déroulé le long de la côte Est. Arrivé à Johannesburg, j’ai ensuite effectué une randonné dans le Drakensberg, un des plus hauts plateaux d’Afrique du Sud, puis je me suis rendu à Durban. J’ai ensuite longé la côte jusqu’à Port-St-Johns où j’ai plongé en mer avec les baleines et les bancs de sardines ! Au cours d’un autre voyage, je me suis rendu avec ma famille au sein du plus grand parc animalier d’Afrique, le Parc Kruger, durant deux jours afin de pouvoir observer la faune africaine avec ses grands mammifères lors de safaris. J’ai également effectué différents voyages le long de la côte Sud et de la Garden road entre Port-Elizabeth et Cape Town, la ville la plus au Sud du continent. Durant ces voyages, plusieurs haltes ont été faites : à Hermanus, ville connue pour ses sites d’observation de baleine, à Tsitsikama, réputée pour son parc naturel au bord de mer, à Oudtshoorn, célèbre pour ses fermes d’autruches, à Camps Bay, où nous pouvons plonger avec les grands requins blancs, ou encore à Mossel Bay et Plettenberg Bay où j’ai réalisé une randonnée dans la Robberg Nature Reserve… où l’on peut observer une colonie d’otaries présente toute l’année !



As-tu amélioré ton niveau d’anglais à la fin de ce semestre ?
Mon niveau s’est considérablement amélioré ! Le fait d’être en immersion dans un pays anglophone m’a permis de beaucoup pratiquer l’oral. Plusieurs facteurs m’ont aussi permis d’améliorer mes compétences, notamment les cours distribués en anglais et les sorties, voyages et échanges avec les autres étudiants internationaux situés dans le même hôtel comme avec les étudiants africains durant les différents cours.

 

Quelle serait ta conclusion sur ton semestre ?
Pour moi, ce semestre à l’étranger a été marqué par plusieurs premières fois : mon premier vol en avion, ma première découverte d’un autre continent… A travers les voyages et rencontres, j’ai pu découvrir une culture totalement différente de la mienne, admirer la beauté de la faune et la flore locales, déguster des plats locaux étonnants, comme la viande d’autruche, de springbok ou de Kudu, tester de nombreuses activités telles que le snorkeling… J’ai également vécu des aventures extraordinaires : ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de toucher un guépard et un éléphant ou de plonger en compagnie de baleines et d’otaries ! Et au-delà de ces beaux moments, ce semestre a également été très enrichissant sur le plan humain : on ne peut pas vivre en Afrique du Sud sans prendre conscience ni être touché par les difficultés liées à l’apartheid et à la pauvreté d’une grande partie de la population.


À propos

SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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