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    SupBiotech Le semestre international : « une expérience placée sous le signe de la découverte, de l’insouciance et de la liberté »

Le semestre international : « une expérience placée sous le signe de la découverte, de l’insouciance et de la liberté »

Chaque année, Sup’Biotech permet à ses étudiants intégrant le Cycle Ingénieur de partir étudier un semestre à l’étranger au sein de l’un de ses 65 partenaires académiques présents à travers le monde. C’est ainsi que Clara Lévi (promo 2020) s’est rendue en Corée du Sud pour suivre les cours de l’une des plus anciennes universités d’Asie du Sud-Est : la Sungkyunkwan University (SKKU).


La mairie de Séoul


Pourquoi avoir choisi la Corée du Sud pour ton semestre international ?

Clara Lévi : Quand je visitais Sup’Biotech pour la première fois à l’occasion d’une Journée Portes Ouvertes, j’ai eu la chance de discuter avec des étudiants qui revenaient d’un semestre en Corée, le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux. L’idée d’étudier en Corée du Sud, et donc de voyager sur un continent qui m’était alors complètement inconnu, au sein de cultures très différentes de la mienne, a alors germé en moi ! J’étais tellement attirée par le dépaysement entre traditions asiatiques et innovations technologiques promis par cette destination que l’envie de réaliser ce séjour est devenue l’une de mes motivations premières pour intégrer l’école.

Comment présenterais-tu la SKKU ?

Cette université est très ancienne – elle a été créée en 1398 – et fait partie des plus réputées du pays. Elle possède deux campus : le Humanities and Social Sciences Campus au nord de Séoul et le Natural Sciences Campus à Suwon, située environ 30 km au sud de Séoul, là où j’étudiais et vivais. Elle est aussi connue pour ses liens étroits avec la multinationale Samsung qui a notamment financé la bibliothèque et les bâtiments de recherche du site de Suwon.


La bibliothèque du campus


Une fois sélectionnée pour cette destination, quelles démarches as-tu dû réaliser ?

Il y a eu la demande de visa à l’ambassade, l’inscription à l’université, celle aux cours, l’achat du billet d’avion… J’ai également pris du temps pour récolter des renseignements sur le pays : j’ai parlé du pays avec des étudiants de Sup’Biotech des années supérieures, appris le hangeul, soit l’alphabet coréen, sur Internet, acheté un guide, étudié les bonnes conduites à adopter sur place, rejoint le groupe « Facebook SKKU exchange students » et enfin commencé à parler avec des internationaux qui devaient vivre ce semestre avec moi pour que l’on puisse s’entraider et se connaître avant le départ.


Où logeais-tu sur place ?

J’ai choisi de vivre dans les dortoirs du campus de Suwon malgré les quelques restrictions imposées (colocation obligatoire, « couvre-feu » instauré entre 1 h et 5 h, pas d’invités autorisés). Pour trouver ce logement, j’ai tout simplement suivi la procédure prévue en répondant dans les délais aux emails que l’université envoyait régulièrement. À Suwon, les dortoirs du campus se divisent en deux grands bâtiments : le Shingwan A pour les filles et le Shingwan B pour les garçons. Tous deux sont situés à environ 200 m des bâtiments où se déroulent les cours relatifs aux biotechnologies. Il y a quelques restaurants autour du campus et une cafétéria au sein de Shingwan B.


Clara en tenue traditionnelle devant le Palais de Séoul et une vue de la capitale


Comment se sont déroulés tes premiers jours ?

Je suis arrivée en Corée seulement quelques jours avant la rentrée et j’en ai profité pour rejoindre des étudiants internationaux avec qui j’échangeais régulièrement sur les réseaux sociaux depuis quelques mois. Nous nous sommes installés dans une auberge de jeunesse et avons commencé à visiter la ville. Le choc culturel fut aussi bien impressionnant que fascinant. Quand on arrive ici pour la première fois, il faut beaucoup de patience, de la volonté et de bonnes capacités d’adaptation ! Par exemple, il a fallu s’adapter à la nourriture, à une nouvelle langue et un nouvel alphabet autour de soi, aux bonnes manières différentes et également développer des stratégies pour se faire comprendre car peu de coréens comprennent suffisamment l’anglais. Mes premiers jours à SKKU ont donc été à la fois heureux et difficiles. Durant cette semaine initiale, peu chargée en cours, j’ai d’une part découvert le campus, assisté à la grande conférence de présentation et fait un grand nombre de rencontres dont celle de ma colocataire et de ma buddy coréennes et d’autre part passé un certain temps à trouver des cours enseignés en anglais relatifs aux biotechnologies.

Quid de ton intégration ?

Elle s’est déroulée de manière assez simple grâce aux étudiants internationaux ! Nous avons formé un grand groupe pour pouvoir voyager, sortir, partager, visiter et se soutenir tout au long du semestre – et même après. C’était différent avec les coréens avec qui il est plus difficile de nouer le contact, bien souvent parce qu’ils ne parlent pas très bien anglais et ne sont pas culturellement enclins – par pudeur – à aborder d’emblée des étrangers. Toutefois, une association de l’université appelée le Hi-Club s’occupait d’attribuer un buddy à chaque étudiant international et d’organiser des événements pour que des échanges puissent avoir lieu.


 

Une statue de la célèbre chanson de Psy vue à Séoul…

… et un marché street food de la ville


Quel cours as-tu choisi à la SKKU ?

J’ai choisi de suivre en priorité des cours dans le domaine de la santé en rapport avec la Mineure que je souhaitais suivre en 4e année à Sup’Biotech. Je me suis donc inscrite dans la Majeure Genetic Engineering tout en suivant des cours dans d’autres Majeures. Parmi eux, il y avait des cours théoriques – Tumor Biology et Brain science – et pratiques – Immunology Laboratory et Virology Laboratory – ce qui me convenait car je ne voulais pas perdre l’habitude de manipuler en laboratoire. J’ai également choisi de suivre le cours de Basic Korean pour pouvoir me débrouiller dans la vie quotidienne et apprendre une nouvelle langue. Enfin, n’ayant pas énormément de choix de cours en anglais correspondant à mon emploi du temps, je me suis finalement inscrite à un cours de Microbial Biotechnology qui s’est révélé assez intéressant.

Les enseignements t’ont plu ?

Les cours de Brain Science et Tumor Biology sont ceux que j’ai le plus appréciés. Les professeurs faisaient beaucoup d’efforts pour parler anglais, nous intégrer au sein de la classe et rendre le cours très actuel et intéressant au moyen d’articles scientifiques qu’ils nous expliquaient en parallèle de la théorie. J’ai également trouvé mes cours de Virology et Immunology Laboratory très intéressants par leur coté théorique même s’ils étaient parfois compliqués en pratique du fait des normes de sécurité et d’hygiène assez différentes de celles en vigueur en France et la présence de chargés de cours, des étudiants, parlant très peu anglais.


Le campus SKKU


Qu’as-tu pensé de la ville de Suwon ?

Même si elle n’est pas aussi connue en France que Seoul, il s’agit d’une grande ville très peuplée et particulièrement connue pour sa forteresse classée au patrimoine mondial de l’Unesco ! D’ailleurs, elle est bien desservie : elle est traversée par de nombreux bus et métros en connexion directe avec Séoul et compte une gare ferroviaire et deux terminaux de bus permettant de se déplacer facilement à travers le pays. Autour du Natural Sciences Campus, on trouve de nombreux restaurants, cafés, karaokés, cybercafés, boîtes de nuits, magasins… J’ai beaucoup apprécié cette ville même si, en raison de son attractivité moindre que Seoul, il fallait davantage d’efforts pour communiquer avec les habitants logiquement moins habitués aux touristes et étrangers. Cela dit, je pense que Suwon est plus représentative du reste du pays que Seoul !


En parlant de transports, as-tu profité de ton semestre pour voyager ailleurs ?

Oui, beaucoup ! Je voulais avant tout découvrir la Corée et y visiter le plus de villes possibles ! Par exemple, j’ai pu prendre un bain de soleil sur les plages de Jeju-do, Sokcho et Busan, faire de la randonnée en montagne dans le Seoraksan, le Bukhansan et l’Hallasan, visiter la ville typique de Jeonju et les villes modernes d’Incheon, Séoul et Gwangju, assister au cérémonial du thé à Boseong, traverser une forêt de bambou à Damyang, aller pêcher la truite à Pyeongchang (site des JO d’hiver 2018) ou expérimenter quelques jours d’une vie monastique à Yongjoosa.  Cerise sur le gâteau, j’ai également eu la chance de voler vers Tokyo à la fin du semestre où j’ai pu découvrir une toute autre culture.


Clara et ses amies sur l’île de Jeju / la frontière avec la Corée du Nord

La ville de Suwon / une photo prise lors d’une randonnée


Au final, que retiens-tu de ces quelques mois en Corée du Sud ?

Cette expérience m’aura été profitable en tout point ! Je n’en garde aucun mauvais souvenir et j’ai vécu un excellent semestre placé sous le signe de la découverte, de l’insouciance et de la liberté dans un pays très surprenant. À titre personnel, ces quelques mois m’auront permis, dans le prolongement la 2e année à Sup’Biotech, de redémarrer totalement après deux années de médecine particulièrement éprouvantes. L’adaptation aura certes nécessité quelques efforts, surtout les premiers temps, et donné lieu à nombre de situations cocasses, parfois hilarantes – ne pas pouvoir lire la carte du restaurant, inventer des moyens de communication toujours plus créatifs avec du mime, des dessins, des chants, etc. –, mais pour finalement aboutir à de nombreuses satisfactions. Et si je devais donner un mot définissant le mieux cette expérience, ce serait « apprentissage ». En Corée du Sud, j’ai appris à m’adapter à un nouvel environnement que je croyais tellement différent en arrivant, mais qui s’est révélé finalement assez proche et très accessible en réalité. J’ai aussi appris à voyager seule ou en petits groupes d’internationaux, très loin de chez moi, en vainquant mes peurs d’une part, et en découvrant-partageant diverses traditions et cultures d’autre part. J’ai appris une nouvelle langue, une nouvelle Histoire et de nouvelles formes de politesse issues du « savoir-vivre » coréen. J’ai également appris de nouvelles pratiques de laboratoire et enrichi mes connaissances théoriques en biotechnologies. Evidemment, j’ai appris énormément de choses sur la Corée mais aussi, in fine, sur la France et sur moi-même. Bref, j’ai appris tout simplement… et j’en suis infiniment reconnaissante !



À propos

SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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