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    SupBiotech « Il y a toujours quelque chose à faire et à voir à Singapour ! »

« Il y a toujours quelque chose à faire et à voir à Singapour ! »

En réalisant son semestre international de 3e année à Singapour, Victoire Vallet (Sup’Biotech promo 2022) n’a pas seulement découvert un nouveau pays : elle a aussi goûté aux nombreuses richesses offertes par l’un des grands carrefours culturels et économiques de l’Asie. De ses premiers jours sur place aux cours en ingénierie pharmaceutique suivis au sein du Singapore Institute of Technology en passant par les différents voyages qu’elle a pu réaliser durant son séjour, l’étudiante se remémore cette expérience inoubliable.


Semestre international à Singapour

Victoire (à droite) revient sur ce semestre plus que dépaysant !


Pourquoi as-tu souhaité partir à Singapour ?

Victoire Vallet : Même si Singapour possède une superficie deux fois plus petite que celle de l’Île-de-France, cette cité-État au sud de la péninsule malaise fait partie des pays les plus développés au monde ! Elle fait même partie des « Quatre Dragons Asiatiques » aux côtés de la Corée du Sud, Hong Kong et Taïwan. La puissance et le développement de Singapour m’attiraient donc particulièrement, tout comme le fait que ce pays reste immergé dans l’authenticité de la culture asiatique. Ce séjour était aussi pour moi l’occasion de découvrir les diverses cultures et religions chinoise, malaise et indienne, toutes regroupées en une seule nation. J’ai également choisi Singapour pour sa végétation luxuriante, son climat équatorial, ses immeubles et installations futuristes, sa grande diversité culinaire et sa position en Asie permettant de voyager aux alentours. Enfin, la langue officielle du pays étant l’anglais, cette destination me permettait la pratiquer quotidiennement, dans n’importe quelle situation !

 

Comment décrirais-tu le Singapore Institute of Technology qui t’a accueillie ?

C’est une université autonome construite en 2009 qui regroupe cinq programmes d’enseignement – « Engineering », « Chemical Engineering and Food Technology », « Health and Social Science », « Infocomm Technology and Design » et « Specialised Businesses ». Elle est actuellement divisée en plusieurs campus, mais d’ici 2023, ils seront remplacés par un seul et même grand campus situé à Punggol, au Nord-Est de Singapour. Sur place, on retrouve de nombreux aménagements sportifs – l’université compte plus de 23 associations sportives –, des laboratoires modernes équipés avec des machines à la pointe de la technologie, de grands espaces « learning » couverts ou en plein air, mais aussi des espaces détente et de loisirs. La vie associative y est très développée puisque pratiquement tous les étudiants sont membres d’une association. Le campus dispose également d’une cafétéria et d’un « food courts », de quoi satisfaire l’appétit de tous. Les étudiants sont répartis par classes et les cours dispensés par différents professeurs en anglais.



Où logeais-tu ?

Dans un appartement, au sein d’une colocation. J’ai trouvé mon logement grâce à « Singafrog », un groupe Facebook privé qui réunit une bonne majorité des français expatriés à Singapour. On y trouve toutes sortes de publications : des propositions de colocation ou de reprise d’appartement, des organisations de voyages, des annonces de cours particuliers, des ventes d’objets, etc. Je suis tombée sur le post d’un étudiant français quittant Singapour qui proposait de reprendre sa place dans une colocation. Après avoir pris contact avec lui, il m’a fait visiter l’appartement en vidéo et présenté mes futurs colocataires ! De nombreux posts comme le sien sont publiés chaque semaine. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants français ont trouvé leur logement à Singapour de cette façon.

 

Comment se sont déroulés tes premiers jours sur place ?

Avec deux de mes camarades de Sup’Biotech, nous avions prévu d’arriver à Singapour environ deux semaines avant la rentrée afin de profiter de cette période pour nous installer dans nos colocations respectives et commencer à visiter la ville. Nous avons très vite pris nos repères en nous familiarisant avec le métro (MRT) et le système de bus très pratique. Nous nous sommes également aperçus que les habitudes culinaires étaient très différentes à Singapour et qu’il était très rare de cuisiner soi-même ici. La plupart des gens mangent quotidiennement midi et soir dans des « food courts » qui sont des grands espaces dans lesquels on retrouve de nombreux stands de restauration rapide diverse – cuisine malaise, chinoise, vietnamienne, indienne, indonésienne, japonaise et plein d’autres encore ! Physiquement, les premiers jours étaient assez fatiguant en raison du climat très chaud et humide.


Semestre international à Singapour


Comment s’est ensuite passée ton intégration ?

Avant même le début des cours, l’université avait organisé une journée d’intégration appelée « Day Zero » pendant laquelle nous avons pu découvrir et visiter les locaux de l’école, rencontrer les nouveaux étudiants, partager un repas avec nos futurs professeurs et être informés quant aux valeurs de respect et d’acceptation des différentes cultures et pratiques religieuses au sein de l’école. Par la suite, lors de notre première journée, nous avons eu le plaisir de partager un repas avec l’équipe administrative chargée de s’occuper des étudiants en programme d’échange international. Ce même déjeuner nous a permis de rencontrer nos « buddies », c’est-à-dire les étudiants Singapouriens de notre classe qui s’étaient portés volontaires pour nous guider durant le semestre. D’ailleurs, lors des premiers cours, les étudiants étaient plutôt timides, mais ils se sont de plus en plus ouverts à nous et se sont révélés très charmants par la suite !

 

Justement, quels cours suivais-tu ?

Mes enseignements étaient dispensés en anglais. J’avais cours de 9 h à 16 h trois à quatre jours par semaine. Ayant choisi de suivre la troisième année du cursus Pharmaceutical Engineering lors de mon échange, j’avais quatre modules assignés.  Le premier, « Process Safety », se concentrait sur la prévention des incendies, des explosions et des rejets chimiques accidentels dans les installations de production pharmaceutique ou d’autres installations traitant des matières dangereuses telles que les raffineries et les installations de production de pétrole et de gaz. Le deuxième, « Bioanalytical », permettait d’apprendre différentes méthodes et techniques pour fournir une mesure quantitative et qualitative d’un médicament actif et de ses métabolites à des fins de pharmacocinétique, de toxicocinétique, de bioéquivalence et d’exposition/réponse. Le troisième, « Bioseparation », nous apprenait à construire des unités d’extraction/purification afin d’extraire un produit issu d’un milieu de culture en utilisant des méthodes adaptées qui ne dégradent pas le produit. Enfin, le quatrième, « Bioseparation Laboratory », nous faisait mettre en pratique les techniques apprises lors des cours de « Bioseparartion ».


Semestre international à Singapour

Marina Bay Sands à Singapour


Comment as-tu trouvé l’enseignement ?

Je me suis rapidement habituée aux différents accents de mes professeurs et aux méthodes d’enseignement, d’autant qu’au Singapore Institute of Technology, tous les cours sont filmés et retranscrits le soir même sur une plateforme de e-learning et que les étudiants ont aussi accès aux diapositives des cours qu’ils peuvent imprimer à l’école. Pendant ce semestre, nous avons eu plusieurs projets de groupe à réaliser ainsi que des comptes rendus et présentations orales de travaux pratiques. Pour ces derniers justement, une séance de prévention des risques avait été organisée et tout le matériel nécessaire nous était fourni par l’école (gants, blouses, lunettes, etc.). Concernant les tests, nous avons eu deux périodes d’examens, les « midterms » en octobre et les examens finaux au mois de décembre, sous un format QCM et avec des réponses détaillées à fournir. Nos enseignements étaient toujours compréhensibles et, si nous avions la moindre question, nos professeurs et camarades de classe étaient toujours prêts à y répondre !

 

Qu’as-tu pensé de Singapour ?

C’est un endroit incroyable où, à l’élégance des quartiers d’affaires et des nombreux gratte-ciels, se mélangent de multiples parcs et réserves naturelles… Le pays est extrêmement bien desservi par les transports. D’ailleurs, là-bas, tout semble très organisé : les rues et espaces publics sont toujours très propres, les citoyens très respectueux et l’on s’y sent vraiment en sécurité.
Le climat très chaud et très humide est assez difficile, mais il est heureusement toujours possible d’aller se rafraîchir dans un centre-commercial, dans un parc et à la plage avec une noix de coco…  ou tout simplement d’acheter un jus de fruit frais pressé devant vous ! On retrouve également plusieurs quartiers ayant chacun ses spécificités et son charme, comme Chinatown, Little India, le quartier malais ou encore le centre des affaires. Il y a également de nombreux rooftops en haut desquels on découvre une vue splendide sur tout Singapour. Nous avons aussi eu l’occasion de participer à des fêtes traditionnelles telle que Deepavali, une fête religieuse hindouiste également appelée « fête des lumières ».


Semestre international à Singapour


Quelles activités et sorties culturelles as-tu pu réaliser ?

Le plus souvent, nous sortions entre étudiants le mercredi soir ou le week-end pour s’émerveiller devant le spectacle des Supertrees à Garden By The Bay, admirer le laser show au Marina Bay, boire un verre au sommet du 1-Altitude ou encore danser au Marquee. Le week-end, nous partions parfois en randonnée avec des amis dans les réserves naturelles, en balade à vélo sur l’île sauvage de Pulau Ubin ou assistions aux tournois de handball sur les plages de Sentosa. D’ailleurs, de nombreux spectacles, musées, activités et restaurants sont proposés à tarifs réduits pour les étudiants ! Les étudiants singapouriens quant à eux ont l’habitude de se retrouver le week-end dans les innombrables centres commerciaux, que ce soit pour faire du shopping entre amis, travailler les cours dans un café, partager un repas ou bien jouer dans une salle d’arcade. Le mardi soir, nous suivions également un cours de Bootcamp organisé par des volontaires et regroupant de nombreux étudiants. Il y a globalement toujours quelque chose à faire et à voir à Singapour !

 

As-tu profité de ton semestre pour voyager aux alentours ?

Oui ! Singapour étant une plateforme de correspondance aéroportuaire importante, il est possible de trouver des vols à des tarifs accessibles pour d’autres pays d’Asie. J’ai ainsi eu l’opportunité de visiter les temples, jungles et plages paradisiaques de Bali lors ma semaine de vacances ainsi que d’escalader les volcans de Java en Indonésie ! Pendant les longs week-ends, il nous arrivait souvent de nous rendre en Malaisie en bus pour à peine 10 euros afin de visiter les villes emblématiques telles que Kuala Lumpur ou Malacca. Nous avons même pris le bateau pour partir aux Îles Perhentian, des îles sauvages sans route où, pour se déplacer, il faut soit marcher, soit prendre un bateau ! Enfin, à la fin de mon semestre, je suis également partie visiter Phuket et Bangkok en Thaïlande, à moins de 3 heures de vol de Singapour.


Semestre international à Singapour

Victoire à Garden By The Bay


Ce séjour t’a-t-il aussi permis d’améliorer ton niveau d’anglais ?

Oui, notamment au niveau du vocabulaire scientifique ! J’ai également appris de nouvelles expressions de la vie courante grâce à nos amis Singapouriens. Globalement, je pense avoir gagné en fluidité dans mon expression orale.

 

Au final, que retiens-tu de ces six mois ?

C’est et cela restera une des expériences les plus enrichissantes qu’il m’a été permis d’accomplir jusqu’à aujourd’hui ! J’ai fait des rencontres exceptionnelles, contemplé des paysages à couper le souffle, découvert des saveurs inconnues et appris énormément sur les différentes coutumes et traditions asiatiques. Singapour est la destination parfaite si l’on recherche un univers cosmopolite, dynamique et moderne ancré dans la culture asiatique. Je n’aurais jamais pensé y découvrir tant de choses dans un espace si petit et pourtant bien rempli. Je n’oublie pas non plus les étudiants et les professeurs qui ont permis de faire de ce semestre un moment extraordinaire. Enfin, ce séjour m’a également fait prendre conscience des chances que nous avons… et que l’odeur des croissants chauds et du pain frais le matin n’a pas de prix !

 

Découvrez d’autres témoignages de semestres internationaux sur la page dédiée !


À propos

SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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