Des tonnes de matos et autant de souvenirs

"Que de contrastes ", nous dit Marie, étudiante en deuxième année de prépa à SUP’BIOTECH. "C’est vraiment bizarre, je ne m’attendais pas à être aussi surprise. C’est le pays du tout ou rien.

Nous avons mis 3 jours en camionnette à rejoindre la frontière ukrainienne où nous sommes restés 8 heures à parlementer et à glisser des bakchichs ! Le pays est vallonné et verdoyant : des champs où les paysans labourent encore avec des chevaux et soudain, érigée, une ville désordonnée et surpeuplée où les vieilles Lada des années 70 se font doubler par de rutilants 4×4 BMW et où des groupuscules d’étudiants anti-Europe manifestent. Le pays progresse sur deux vitesses et vacille encore entre ancien et nouveau – bien controversé – régime.

odessa         campagne

Nous avons visité une vingtaine de sites. Nous distribuions du matériel médical, du matériel scolaire et des jouets. En tout, 16 tonnes de matos pour une valeur de 244 000 euros, donnés par des hôpitaux français, des écoles, des particuliers et même des magasins de jouets comme La Grande Récré.

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Les rencontres avec les enfants ont été magiques : tout les émerveillait ! Ils riaient pour un rien… Et cependant les lieux étaient extrêmement pauvres et les conditions difficiles : orphelinats, centres d’accueil d’enfants handicapés ou atteints de la polio. Des souvenirs qui me marqueront à jamais, nos dons étaient tellement récompensés par leur joie.
De ce séjour intense, je rapporte quelques mots de russe et d’ukrainien mais surtout une ouverture d’esprit nouvelle, des apprentissages, des rencontres enrichissantes et puis, pour être honnête, le sentiment de vivre dans un environnement où nous sommes bien gâtés. "

 

  abri_bus           port_dodessa
          
          
 
 

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