Salon BIOTECHNICA

 

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Une conférence sur la "plate-forme allemande de biotechnologie blanche" se déroulera le 8 octobre dans le cadre du congrès scientifique European BioPerspectives, au Convention Center du parc des expositions de Hanovre.

 

La biotechnologie blanche, aussi appelée biotechnologie industrielle existe depuis très longtemps. Pourtant, ce n’est que récemment qu’elle a commencé à révolutionner la production industrielle. Les outils naturels sont de plus en plus déployés dans des processus de réduction des coûts de production tels l’énergie et les matières premières, et dans la destruction efficace des produits et de leurs déchets. Ce point important sera abordé par les experts lors du salon BIOTECHNICA, le premier évènement européen en matière de biotechnologie. La "plate-forme allemande de biotechnologie blanche", qui figure au programme du congrès scientifique European BioPerspectives, sera inaugurée par le Docteur Alfred Oberholz, membre du Conseil d’administration de Evonik Industries AG et Président de DECHEMA (Société allemande d’ingénierie chimique et de biotechnologie).

Tandis que les secteurs pharmaceutique et alimentaire possèdent une longue tradition d’utilisation de la biotechnologie, le secteur chimique ne s’est que récemment orienté vers cette forme de production à faible impact (particulièrement pour la chimie fine, les médicaments et les plastiques). Les bioplastiques microbiologiquement dérivés permettent de prévoir une réduction de la dépendance au pétrole pour la fabrication des plastiques. Les produits biochimiques sont souvent plus écologiques, moins onéreux et plus durables que les processus de synthèse chimique traditionnels.

Combinant un faible impact environnemental et un haut niveau d’efficacité, les processus biotechnologiques utilisent parfois des microorganismes entiers, et parfois uniquement des composants choisis, selon le processus ou le produit requis. Les experts attribuent le succès de la biotechnologie blanche, au cours de ces dernières années, aux avancées réalisées dans la compréhension des catalyseurs biologiques. Ceci a permis de transformer ou de modifier les substances et les organismes naturels, de telle sorte qu’ils puissent survivre dans les conditions extrêmes caractéristiques du secteur de la production industrielle. Grâce aux récents développements, il est désormais possible de les fabriquer en quantités suffisantes.
Un exemple figurant dans le programme de conférences de cette année est l’utilisation de microorganismes et de systèmes d’enzymes spécialement conçus pour faciliter l’utilisation industrielle de composés de carbone et de nitrogène, extraits de plantes, notamment la lignocellulose, considérée comme difficile à décomposer et à transformer.

Diverses sources suggèrent que la biotechnologie blanche représente déjà de 55 à 60 millions d’Euros de ventes au plan mondial. Mais il ne s’agit que du début, étant donné que le potentiel technologique réel doit encore être réalisé. Par exemple, de nouveaux systèmes d’enzymes pourraient ouvrir de nouvelles zones d’application. Certains des systèmes qui seront présentés à Hanovre sont destinés à satisfaire des besoins encore non reconnus par le secteur. Parmi ceux-ci figurent des enzymes pouvant être utilisées pour imprégner des bouchons de bouteille, traiter des textiles ou blanchir de la pulpe à papier.

 

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