La ruée vers les BIOTECHS
"Les ‘biotechs’ de plus en plus convoitées par les laboratoires", titre les ECHOS du 03/05/07
Concurrencés par les génériques, les grands laboratoires pharmaceutiques n’hésitent pas à dépenser des sommes pouvant atteindre le milliard de dollars pour mettre la main sur des molécules trouvées par des sociétés de biotechnologie afin d’enchirir leur porte-feuille de produits.
Deux signes ne trompent pas pour mesurer l’importance stratégique de ces partenariats pour les grands laboratoires. Tout d’abord les molécules sont rachetées à des stades si précoces de développement que le risque d’investir beaucoup pour ne jamais aboutir demeure élevé. Ensuite les prix consentis ont explosé. En 2005, le prix initial par un laboratoire à la signature d’un accord de développement est, en moyenne, de 18,3 millions d’euros, il a dépassé en 2006 les 69 millions de dollars.
En décembre 2006, le britannique GlaxoSmithKline (GSK) s’est distingué en signant un accord de licence avec le danois Genmab pour un montant qui "pourrait dépassé les 2 milliards de dollars". GSK s’est également engagé avec les américains Epix et Chemocentryx sur des partenariats de plus de 1 milliard. Le rachat de l’américain MedImmune par l’anglo-suédois AstraZeneca pour 11 milliards d’euros montre que les prix ne sont en rien stabilisés. POur l’Europe, Roche (12 accords), Novartis (7 accords), GSK (6 accords) et Sanofi Aventis (5 accords) arrivent en tête de cette mondialisation de la recherche.