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Le congrès DIM Biotherapies récompense le partenariat entre le CEA et Sup’Biotech

À l’occasion du congrès annuel organisé le 24 novembre par le DIM Biothérapies, la structure d’Île-de-France qui gère le financement de la recherche pour les projets en biothérapie, de nombreux projets et recherches scientifiques ont été présentés à l’oral et sous la forme de posters. En lice dans cette seconde catégorie, l’équipe « Ingénierie de la Pluripotence » née du partenariat entre le CEA et Sup’Biotech a remporté le premier prix grâce à son modèle de structures tridimensionnelles de mini-cerveaux. Frank Yates, enseignant-chercheur à Sup’Biotech et responsable de l’équipe, donne les raisons de cette récompense.

poster_supbiotech_poster_laboratoire_cea_mini_cervreaux_dim_congres_biotherapies_projet_recherche_scientifique_pluripotence_equipe_partenariat_yates_tridimensionnelles_01.jpgComment est né ce modèle de structures tridimensionnelles de mini-cerveaux ?
Ce projet a été initié par un étudiant de Sup’Biotech, Matthieu Opitz (promo 2014), qui avait justement réalisé son stage de fin d’études avec moi au sein du laboratoire CellTechs de l’école. Une bonne partie de ce stage consistait à mettre au point ces mini-cerveaux en collaboration avec Serena Pavoni, doctorante au CEA et première auteure de l’équipe.

En quoi cela consiste ?
L’idée, c’était de partir de cellules souches découvertes en 2007 par un chercheur japonais, Shinya Yamanaka, qui a eu le Prix Nobel de médecine 2012. Ces cellules ont la capacité de créer n’importe quelle cellule du corps humains et sont nommées pluripotentes. Cela constitue une réelle avancée scientifique et suscite beaucoup d’espoir en matière de thérapie. Dans le cadre du partenariat de laboratoire entre le CEA et Sup’Biotech créé en septembre 2013, nous cherchons à utiliser ces cellules pluripotentes pour modéliser les maladies neurodégénératives.

Quelle méthode utilisez-vous ?
En fait, dans un laboratoire, il y a deux manières d’envisager la modélisation de maladies. Soit on prend des cellules humaines ou animales qu’on cultive in vitro (comme des neurones, par exemples), soit on recrée des organes artificiels. Bien évidemment, c’est presque impossible de recréer artificiellement un organe mais, et c’est là l’intérêt de la modélisation, il n’est pas nécessaire d’obtenir un organe véritable : on peut aussi faire quelque chose qui ressemble à l’organe et qui récapitule finalement les fonctions qui nous intéressent. Dans notre cas, vu qu’on s’attaque aux maladies neurodégénératives, l’organe qui nous intéresse est le cerveau. Nous cultivons donc ces cellules pluripotentes dans des boîtes de Petri pour en faire des structures qui ressemblent au cerveau. Nous les appelons « mini-brains » mais leur nom scientifique est organoïdes neuroectodermiques. Une fois qu’on obtient ces mini-cerveaux, on peut alors les découper et les observer sous toutes les coutures, voire d’y ajouter ou d’empêcher l’expression de certains gênes pour voir l’effet produit.

poster_supbiotech_poster_laboratoire_cea_mini_cervreaux_dim_congres_biotherapies_projet_recherche_scientifique_pluripotence_equipe_partenariat_yates_tridimensionnelles_02.jpg

Frank Yates


À propos de Frank Yates
Frank Yates s’occupe d’une équipe au CEA et travaille au sein de CellTechs, le laboratoire d’ingénierie cellulaire de l’école aux côtés de Rafika Jarray, ingénieur de recherche Sup’Biotech, en plus d’étudiants en stage. Il enseigne principalement le génie génétique et le développement des cellules souches auprès des 4es années.

 


À propos du DIM Biothérapies
Le DIM Biothérapies est un programme collaboratif de recherche et développement qui regroupe, dans le cadre d’un Domaine d’Intérêt Majeur du Conseil Régional d’Ile de France, les équipes de recherche académique franciliennes impliquées dans les projets de biothérapie, transplantation de cellules, de tissus et d’organes, d’étude des cellules souches et de leur exploitation au bénéfice de la santé de l’homme, de réparation cellulaire et génique. Le développement d’approches thérapeutiques innovantes en transplantation, thérapie cellulaire et génique est l’objectif commun des équipes partenaires de ce réseau.

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À propos

SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée en Biotechnologies, proche du monde de la Recherche comme du monde de l’Entreprise, qui propose une formation innovante en 5 ans après le bac. Ce cursus permet aux étudiants d’accéder rapidement à des postes à responsabilités, en France comme à l’International, dans les secteurs très porteurs de la santé et la pharmacie, de l’innovation agroalimentaire, de la cosmétologie, de la bio-informatique ou encore de l’environnement. Les études, combinant fondamentaux académiques, projets étudiants et stages en entreprise, sont découpées en deux parties selon la norme européenne : le cycle préparatoire (2 ans) et le cycle ingénieur (3 ans). La formation des ingénieurs en Biotechnologies de SupBiotech est labellisée par Medicen Paris Région et Bioeconomy for Change : SupBiotech propose également une filière apprentissage à partir de bac+3, ainsi qu’un  Bachelor en Biotechnologies, une formation certifiée et reconnue en 3 ans qui délivre le grade de licence, accessible après le bac. SupBiotech est un établissement d’enseignement supérieur privé habilité à délivrer le titre d’ingénieur et reconnu par l’État (arrêté du 15/12/14 et B.O du 08/01/15).

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