Biohaz’art, le créateur de portraits génétiques pour tous
Comment allier art et biotechnologie ? Ou comment mettre la biotechnologie au service de l’art ? Telle est la question que s’est posé Guillaume Charnier, étudiant à SUP’BIOTECH. De sa réflexion, est né Biohaz’art, un site Internet qui propose de véritables portraits génétiques. Ce qui semblait jusqu’ici improbable est ainsi devenu réalité avec l’aide de SUP’BIOTECH.
Guillaume Charnier, étudiant de troisième année à SUP’BIOTECH, a su mettre à profit la formation innovante de l’école et exploiter sa créativité artistique pour créer Biohaz’art, un site Internet inédit bientôt transformé en société. En attendant, l’activité de ce projet sera développée dans le cadre de sa troisième année de formation à SUP’BIOTECH en tant que projet applicatif.
Biohaz’art propose de mettre la biologie au service de l’art pour révéler et mettre à la portée de tous l’insondable : l’ADN. « L’art est un mensonge qui nous permet de dévoiler la vérité», disait, de façon poétique, Pablo Picasso. Des propos qui s’appliquent à merveille à Biohaz’art qui dévoile, sous forme de portrait, la spécificité propre à chaque être vivant : son empreinte génétique.
Pour ce faire, Biohaz’art utilise une technique de mise en image de l’ADN du sujet. Après extraction, l’ADN est mis en image par électrophorèse et finalisé par traitement numérique. Cet art décoratif s’adresse aussi bien aux humains qu’aux animaux de compagnie et peut se décliner sous différentes formes (tableau de famille ou simple portrait) et différentes couleurs. Chacun peut ainsi personnaliser son tableau suivant ses envies et ses goûts.
« Avec l’ADN du vivant, nous séparons les gènes en fonction de leur taille pour en révéler la beauté naturelle. Je voulais montrer que, au fond, la biologie pouvait aussi être au service de l’art et que, comme le slogan de mon site le suggère, « Biology has art inside ». De plus, c’était un bon moyen de mettre la biologie à la portée de tous et de supprimer les cloisons existant entre le monde scientifique et le monde artistique », explique Guillaume Charnier.
Le pari semble réussi. Biohaz’art est un art révolutionnaire qui aurait, assurément, plu à Andy Warhol. Un succès qui semble donc à portée de main de ce jeune étudiant qui peut, d’ores et déjà, compter sur le soutien actif de son école SUP’BIOTECH : « L’originalité dont a fait preuve Guillaume Charnier, en proposant une approche inédite de la biotechnologie, rompt avec les clichés souvent répandus d’un domaine limité à une élite scientifique et à des secteurs d’activité prédéfinis. Désormais, la biotechnologie revêt aussi une approche ludique, transcendant des frontières que, hier encore, on pensait impossible à faire tomber. Pour SUP’BIOTECH, Biohaz’art témoigne, en outre, de la qualité des enseignements et des formations que nous dispensons et doit encourager nos étudiants à développer leur créativité parfois bridée dans ce domaine» déclare Vanessa Proux, directrice associée de SUP’BIOTECH.